Marine Le Pen va devoir repasser son permis de conduire. Ou faire plus souvent appel à un chauffeur. A en croire Le Canard enchaîné, à paraître ce mercredi 1er octobre, la présidente du Front national en aurait été privée.

La cause ? Plusieurs PV pour excès de vitesse qui ont mené la fille de Jean-Marie Le Pen à voir les 12 points de son papier rose disparaître progressivement, jusqu'au dernier en 2012, date le palmipède, après un ultime feu rouge grillé. Pour l'anecdote, cet été, Marine le Pen était partie en guerre contre les radars automatiques, qu’elle veut supprimer car elle y voit un "impôt déguisé".


Marine Le Pen doit 3.000 euros à ses avocats



Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Son permis annulé, Marine Le Pen avait décidé de contester cette annulation. Fin 2012, elle avait poussé la porte du cabinet d’avocats parisiens Dufour & associés, spécialisé dans le droit automobile et le contentieux du permis à points, qui engage des procédures contre l’Etat.

Sauf que. La présidente du Front national aurait fait des siennes, toujours selon le Canard enchaîné, qui rapporte qu’elle n’aurait pas réglé la note d’honoraires – environ 3.000 euros – envoyée par les avocats. Raison invoquée : celui qui s’occupait de son dossier a quitté le cabinet.

Elle devra pourtant bien s’acquitter de cette somme, le cabinet ayant saisi le bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris. Et le patron du barreau de rappeler à la présidente du Front national, qui a débuté sa carrière comme avocate, que le créancier des honoraires est bien la société d’avocats.