Pensée unique: Le Libé et le Figaro l'ont compris et se sont entendus (poussés par F.Hollande ?) pour sortir la même Une. Une première pour deux journaux diamétralement opposés, jusqu'à hier, et la fin de Valls I.
Le
14 juillet 2013, certains opposants à la loi Taubira ont crié
« Hollande dictateur ! » : la clameur a pu paraître excessive compte
tenu de la bonhomie du président de la République et de sa recherche
constante du compromis.
Encore faut-il noter que cette recherche du consensus se fait sur la ligne de la plus grande pente idéologique, et que le chef de l'Etat - quel qu'il soit - inscrit sa démarche dans un Système de plus en plus verrouillé.
A y regarder de plus près, ce qui se met en place c'est une dictature
pépère à base de monopole idéologique, de confusion des pouvoirs, de
médias univoques, de société de surveillance, de prise de contrôle de
l'enfance, de viol des consciences et de persécutions des dissidents.
Une idéologie unique : la recherche d'un monde indifférencié
Les régimes totalitaires se caractérisent par un monopole idéologique du
parti au pouvoir. Notre situation est pire : derrière un pluralisme de
façade, c'est celle d'une idéologie unique qui impose partout l'idée
d'un monde indifférencié fondé sur le mondialisme, le libre-échangisme,
la rupture des traditions, la déconstruction des identités (de sexe, de
race, de culture), la culpabilisation permanente et l'antiracisme.
La collusion des pouvoirs : politique, économique, médiatique
Cette idéologie unique, tous les pouvoirs se coalisent pour l'imposer :
l'État, les collectivités territoriales, les associations
subventionnées, les grandes entreprises, les médias. Les dépenses de
communication et de publicité représentent plusieurs points du produit
intérieur brut : une telle débauche d'argent en faveur du
conditionnement de l'opinion est sans précédent historique.
Des médias univoques : le canal unique
Dans les médias de l'oligarchie, du Monde à Libération en passant par Le
Figaro, de Canal+ à TF1 en passant par France 2, c'est le canal unique,
c'est le même message qui passe en boucle en faveur de la société
multiculturelle, du capitalisme sans frontières, des guerres « justes » de « l'Empire du bien » et de l'abolition des identités dans le grand tout. A coups de désinformation, de censures, de bobards et de novlangue.
La société de surveillance : Big Brother partout
La prophétie orwellienne de 1984 se réalise pleinement : les mots disparaissent, comme le mot « race »
de la Constitution, d'autres mots les remplacent et une novlangue
s'impose. Dans le même temps une société de surveillance se met en place
: le monde est truffé de caméras et les écoutes numériques sont
généralisées. Défenseur de « l'Empire du bien », Luc Rozenzweig explique dans Causeur de l'été 2013 « qu'il n'y a pas de scandale Prism » puisque « mieux vaut la NSA qu'Al Qaïda ».
Il confirme ainsi implicitement l'analyse du philosophe suisse Eric
Werner pour qui la montée (réelle) de l'insécurité et la mise en scène
(accomplie) du terrorisme servent à justifier la mise en place d'une
société de contrôle.
La prise de contrôle de l'enfance
La marchandisation de la société conduit à placer les enfants (crèches,
centre aérés, écoles) et les grands vieillards (foyers médicalisés) dans
des structures collectives. Cela facilite l'endoctrinement du berceau à
la tombe. Dans les EPHAD (établissements d'hébergement pour personnes
âgées dépendantes), des psychologues forment les personnes âgées aux « nouvelles valeurs ».
Dans les crèches et les écoles la consigne officielle est de nier les
différences de sexe et d'enseigner la « théorie du genre » dès l'école
primaire, voire maternelle. Pour faire bonne mesure, le ministre de
l'Education Vincent Peillon, homme de secte s'il en est, préconise
diverses mesures pour couper les liens des parents avec leurs enfants et
leur école : semaine de 5 jours pour décourager les femmes de s'occuper
de leurs enfants le mercredi, bannissement des devoirs à la maison.
La persécution des dissidents
Le but du système est clair : produire un type d'homme conforme d'où les
dissidents sont bannis des médias et marginalisés, voire licenciés,
dans les entreprises et les administrations. La règle qui s'applique
dans les faits est celle du « Berufsverbot » créé par les nazis
et repris par la République fédérale d'Allemagne : les militants
identitaires Damien Rieu et Benoît Couëtoux, victimes d'interdits
professionnels pour avoir contesté la construction de mosquées, en sont
les exemples vivants.
La prison pour les mal-pensants
D'autres hommes ont connu la prison exclusivement en raison de leurs
opinions : Nicolas Bernard-Buss, détenu 20 jours en raison de son
opposition à la loi Taubira ; Esteban Morillo, détenu préventivement
depuis trois mois pour « délit de sale crâne » et de « sales idées »
alors qu'il a agi en état de légitime défense face à l'agression dont il
a été victime de la part d'un militant d'extrême gauche ; le
révisionniste Vincent Reynouard, qui a passé un an en prison en 2010
simplement pour avoir diffusé un opuscule de 16 pages aux idées jugées,
il est vrai, « nauséabondes ».
La question n'est pas ici de savoir si on partage ou non les engagements
de ces militants-là, ni si leurs idées sont sympathiques ou odieuses,
mais de constater la réalité : en France il y a des prisonniers
politiques, c'est-à-dire des gens emprisonnés en raison de leurs
opinions.
Et d'ailleurs les maires qui, en conscience, veulent refuser de procéder
à des parodies de mariage entre paires homosexuelles risquent cinq ans
de prison ferme. N'est-ce pas là aussi du délit d'opinion et du viol de
conscience ?
Un arsenal répressif considérable
Soyons clairs : le Système dispose d'un arsenal répressif considérable
(lois Pleven, Gayssot, Taubira, Perben, notamment) : s'il n'y a pas plus
de détenus politiques en France ce n'est pas parce que le régime est
pépère c'est parce que beaucoup d'opposants le sont. Au fond, si nous
vivons dans une dictature pépère, ce n'est pas tant parce que ceux qui
l'exercent sont débonnaires, c'est parce que ceux qui s'y opposent sont
bien prudents. Et surtout parce que ceux qui devraient soutenir les
libertés politiques - en France, pas au Kamtchatka - préfèrent souvent
détourner les yeux.
Et pourtant nul ne devrait transiger avec la défense de nos libertés.
Les pouvoirs totalitaires ne sont forts que de la lâcheté de leurs
opposants et de leur manque de solidarité les uns vis-à-vis des autres.
Face à la dictature pépère une seule attitude possible : unité, solidarité !
LE WERWOLF
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Article original sur : Polémia
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