La Côte-d’Or a déjà connu des affaires semblables à l’agression filmée de Nancy, qui a vivement fait réagir sur le net ce week-end.
Agresser quelqu’un. Filmer la scène. La diffuser sur internet. Telle
est la méthode parfois utilisée par certains adolescents, comme cela a
récemment été le cas à Nancy (voir « Le contexte »). En Côte-d’Or, des
affaires de ce type ont déjà eu lieu.
Dans l’agglomération dijonnaise, entre février et avril 2012.- Le 13 avril 2012, quatre
adolescentes de 13 à 14 ans, soupçonnées d’avoir agressé, onze autres
jeunes filles de 11 à 13 ans, pendant plusieurs mois dans
l’agglomération dijonnaise, avaient été arrêtées. Coup-de-poing, de
pieds, arrachage de cheveux… Certains de ces tabassages avaient été
filmés.
À Beaune, le 4 avril 2012.- Trois
collégiennes de 14 ans avaient été arrêtées en flagrant délit de
vidéo-lynchage. Les trois collégiennes avaient frappé leur victime pour
ensuite mettre une vidéo en ligne sur le réseau social Facebook. Les
policiers avaient d’ailleurs saisi la vidéo.
À Varanges, en novembre 2009.- Quatre collégiens
de la ville s’étaient filmés dans une rue de Varanges, dans le canton de
Genlis, en train d’en tabasser un cinquième, « avec une violence inouïe
», selon nos articles de l’époque.
Depuis la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la
délinquance, le “happy slapping” et la diffusion de vidéo sont passibles
de lourdes sanctions pénales. En effet, l’auteur de l’agression ainsi
que la personne filmant la scène sont juridiquement considérées comme
étant autant responsables l’un que l’autre. Ils encourent une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
LE WERWOLF
Repéré par : Le Vieux Loup
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