lundi 22 septembre 2014

Agressions filmées : des précédents en Côte-d’Or





La Côte-d’Or a déjà connu des affaires semblables à l’agression filmée de Nancy, qui a vivement fait réagir sur le net ce week-end.

 
Agresser quelqu’un. Filmer la scène. La diffuser sur internet. Telle est la méthode parfois utilisée par certains adolescents, comme cela a récemment été le cas à Nancy (voir « Le contexte »). En Côte-d’Or, des affaires de ce type ont déjà eu lieu.

Dans l’agglomération dijonnaise, entre février et avril 2012.- Le 13 avril 2012, quatre adolescentes de 13 à 14 ans, soupçonnées d’avoir agressé, onze autres jeunes filles de 11 à 13 ans, pendant plusieurs mois dans l’agglomération dijonnaise, avaient été arrêtées. Coup-de-poing, de pieds, arrachage de cheveux… Certains de ces tabassages avaient été filmés.

À Beaune, le 4 avril 2012.- Trois collégiennes de 14 ans avaient été arrêtées en flagrant délit de vidéo-lynchage. Les trois collégiennes avaient frappé leur victime pour ensuite mettre une vidéo en ligne sur le réseau social Facebook. Les policiers avaient d’ailleurs saisi la vidéo.

À Varanges, en novembre 2009.- Quatre collégiens de la ville s’étaient filmés dans une rue de Varanges, dans le canton de Genlis, en train d’en tabasser un cinquième, « avec une violence inouïe », selon nos articles de l’époque. 

Depuis la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, le “happy slapping” et la diffusion de vidéo sont passibles de lourdes sanctions pénales. En effet, l’auteur de l’agression ainsi que la personne filmant la scène sont juridiquement considérées comme étant autant responsables l’un que l’autre. Ils encourent une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.







LE WERWOLF





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Repéré par : Le Vieux Loup


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