Les militants d’Isère Palestine viennent d’envoyer
une lettre ouverte à Eric Piolle, maire (EELV) de Grenoble, pour
demander, par respect du droit international, la rupture du jumelage
entre Grenoble et la ville israélienne de Rehovot.
Communiqué
Nous venons d’adresser cette lettre ouverte au maire Eric Piolle, et à ses adjoints Elisa Martin et Bernard Macret :
Grenoble, le 23 septembre 2014
Monsieur le Maire,
Madame Elisa Martin,
Monsieur Bernard Macret,
Lundi 15 septembre, un rassemblement citoyen était organisé devant la mairie, à l’occasion du conseil municipal, pour demander aux élus de mettre fin au jumelage avec la ville israélienne de Rehovot.
La coordination grenobloise des associations de solidarité avec la Palestine vous avait demandé de lui permettre de lire un texte de quatre minutes à l’attention des élus pendant le conseil, les invitant à rejoindre la campagne Boycott-Désinvestissements-Sanctions (BDS) et à mettre fin au jumelage avec Rehovot. Vous, représentant du « rassemblement de la gauche et des écologistes », avez refusé cette requête citoyenne.
La coalition qui vous a porté est issue de formations revendiquant leur solidarité avec le peuple palestinien. Parmi elles, le Parti de Gauche comme les Alternatifs soutiennent ouvertement la campagne BDS en France. Les Palestiniens réclament la justice plutôt que de simples aides humanitaires qui n’empêcheront pas un nouveau massacre. Seules des sanctions à l’égard d’Israël pourront l’amener à se plier au droit international. Tout le reste n’est que vaines paroles et lâches discours. Israël est une puissance occupante et aucune solution de paix ne pourra être imaginée tant que cette occupation perdurera.
Les 60 dernières années l’ont démontré. Fort de son impunité, Israël a récemment annoncé l’annexion de 400 hectares de terres supplémentaires en Cisjordanie, près de Bethléem. En poursuivant sa folle colonisation, Israël cherche à rendre impossible, de fait, la création d’un État palestinien.
Après les nouveaux massacres commis cet été à Gaza par l’armée israélienne, causant la mort de plus de 2000 personnes dont trois quarts de civils (parmi eux près de 500 enfants), comment pouvez-vous encore hésiter à prendre cette mesure simple, à votre portée : la rupture du jumelage avec Rehovot ? Après le coup de projecteur national, lors des récentes élections municipales, sur votre nouvelle équipe et sa dynamique inédite, vous avez l’occasion de faire preuve d’exemplarité et de courage en traduisant en acte les indignations maintes fois exprimées face aux violations du droit international par Israël.
Faut-il pour vous en convaincre vous rappeler que le maire de Rehovot appartient au parti religieux d’extrême droite Shass, opposé à la création d’un État palestinien ? Que Rehovot soutient ouvertement la politique coloniale de l’État d’Israël ? Est-ce ce genre de jumelage que Grenoble veut promouvoir ?
La campagne internationale pour l’application de sanctions à l’encontre d’Israël, qui ne cesse de s’amplifier, s’applique également aux jumelages entre villes. Elle est la seule arme non violente qui reste à la disposition des citoyens pour contraindre Israël à respecter le droit international.
Nous, citoyens grenoblois, refusons d’être les complices des crimes d’Israël. Nous ne voulons pas de sang sur nos mains. Nous vous demandons, avec la plus grande insistance et dans les plus brefs délais, de mettre fin au jumelage entre Grenoble et Rehovot. Nous restons mobilisés dans l’attente d’une réaction de votre part.
L’opinion publique israélienne doit comprendre que ses institutions encourent des sanctions tant que dureront les agissements criminels de son gouvernement à l’encontre du peuple palestinien.
Madame Elisa Martin,
Monsieur Bernard Macret,
Lundi 15 septembre, un rassemblement citoyen était organisé devant la mairie, à l’occasion du conseil municipal, pour demander aux élus de mettre fin au jumelage avec la ville israélienne de Rehovot.
La coordination grenobloise des associations de solidarité avec la Palestine vous avait demandé de lui permettre de lire un texte de quatre minutes à l’attention des élus pendant le conseil, les invitant à rejoindre la campagne Boycott-Désinvestissements-Sanctions (BDS) et à mettre fin au jumelage avec Rehovot. Vous, représentant du « rassemblement de la gauche et des écologistes », avez refusé cette requête citoyenne.
La coalition qui vous a porté est issue de formations revendiquant leur solidarité avec le peuple palestinien. Parmi elles, le Parti de Gauche comme les Alternatifs soutiennent ouvertement la campagne BDS en France. Les Palestiniens réclament la justice plutôt que de simples aides humanitaires qui n’empêcheront pas un nouveau massacre. Seules des sanctions à l’égard d’Israël pourront l’amener à se plier au droit international. Tout le reste n’est que vaines paroles et lâches discours. Israël est une puissance occupante et aucune solution de paix ne pourra être imaginée tant que cette occupation perdurera.
Les 60 dernières années l’ont démontré. Fort de son impunité, Israël a récemment annoncé l’annexion de 400 hectares de terres supplémentaires en Cisjordanie, près de Bethléem. En poursuivant sa folle colonisation, Israël cherche à rendre impossible, de fait, la création d’un État palestinien.
Après les nouveaux massacres commis cet été à Gaza par l’armée israélienne, causant la mort de plus de 2000 personnes dont trois quarts de civils (parmi eux près de 500 enfants), comment pouvez-vous encore hésiter à prendre cette mesure simple, à votre portée : la rupture du jumelage avec Rehovot ? Après le coup de projecteur national, lors des récentes élections municipales, sur votre nouvelle équipe et sa dynamique inédite, vous avez l’occasion de faire preuve d’exemplarité et de courage en traduisant en acte les indignations maintes fois exprimées face aux violations du droit international par Israël.
Faut-il pour vous en convaincre vous rappeler que le maire de Rehovot appartient au parti religieux d’extrême droite Shass, opposé à la création d’un État palestinien ? Que Rehovot soutient ouvertement la politique coloniale de l’État d’Israël ? Est-ce ce genre de jumelage que Grenoble veut promouvoir ?
La campagne internationale pour l’application de sanctions à l’encontre d’Israël, qui ne cesse de s’amplifier, s’applique également aux jumelages entre villes. Elle est la seule arme non violente qui reste à la disposition des citoyens pour contraindre Israël à respecter le droit international.
Nous, citoyens grenoblois, refusons d’être les complices des crimes d’Israël. Nous ne voulons pas de sang sur nos mains. Nous vous demandons, avec la plus grande insistance et dans les plus brefs délais, de mettre fin au jumelage entre Grenoble et Rehovot. Nous restons mobilisés dans l’attente d’une réaction de votre part.
L’opinion publique israélienne doit comprendre que ses institutions encourent des sanctions tant que dureront les agissements criminels de son gouvernement à l’encontre du peuple palestinien.
Nous rendons notre lettre publique car les citoyens de
Grenoble, et plus généralement de la France entière, sont en droit
d’être informés de ce jumelage indigne d’une ville comme Grenoble."
Les membres d’Isère Palestine
Contact : iserepalestine@gmail.com ; 07 58 67 14 77. Facebook : « Info Palestine : Grenoble »
Aidez-nous à intensifier la
mobilisation en demandant vous aussi la rupture de ce jumelage indigne
de Grenoble ! Ecrivez votre propre message ou inspirez-vous de la lettre
jointe.
- Par mail : Eric Piolle (maire, EELV) : eric.piolle@grenoble.fr
En copie :
Elisa Martin (1ère adjointe, Parti de Gauche) : elisa.martin@grenoble.fr
et Bernard Macret (4e adjoint « solidarités internationales », Les Alternatifs) :
- ou par téléphone : Eric Piolle : 04 76 76 39 04 / 04 76 76 38 94
Elisa Martin : 04 76 76 38 78
Bernard Macret : 04 76 76 38 51
- ou par courrier : Monsieur le maire Eric Piolle
Mairie de Grenoble, 11 Boulevard Jean Pain, 38 100 Grenoble
LE WERWOLF
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Repéré par : Le Vieux Loup
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