La droite conservatrice, dans l'opposition en France, a revendiqué dimanche la reconquête du Sénat, dont elle avait perdu le contrôle en 2011, lors du renouvellement partiel de la Haute assemblée. L'événement constitue une nouvelle gifle électorale pour le pouvoir socialiste.
Pour la première fois, le Front national va également faire son entrée à
la chambre haute du Parlement avec deux élus de ses places fortes du
sud-est de la France, un événement qualifié de "victoire historique" par
la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.
L'UMP et ses alliés centristes de l'UDI ont enregistré un gain de 10 à 20 sièges, ont affirmé plusieurs dirigeants UMP sur la base de résultats partiels à l'issue du second tour.Le tandem UMP-UDI n'avait besoin de reprendre que sept sièges à la gauche pour reconquérir la majorité absolue de 175 sièges sur 348.
L'écrasante victoire de la droite aux municipales de mars était une quasi garantie pour elle de reprendre le contrôle du Sénat, dont les membres sont élus au suffrage universel direct par un collège de grands électeurs représentant à 95% les communes. Le scrutin de dimanche constitue le troisième revers électoral de rang pour les socialistes au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes fin mai.
Dans la pratique, il ne devrait pas avoir de conséquence majeure, l'Assemblée nationale conservant la primauté sur le Sénat en cas de désaccord sur un texte législatif. Mais il constitue un mauvais signal pour le président François Hollande, au moment où Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, fait son retour en politique avec en ligne de mire la prochaine présidentielle de 2017.
L'UMP et ses alliés centristes de l'UDI ont enregistré un gain de 10 à 20 sièges, ont affirmé plusieurs dirigeants UMP sur la base de résultats partiels à l'issue du second tour.Le tandem UMP-UDI n'avait besoin de reprendre que sept sièges à la gauche pour reconquérir la majorité absolue de 175 sièges sur 348.
L'écrasante victoire de la droite aux municipales de mars était une quasi garantie pour elle de reprendre le contrôle du Sénat, dont les membres sont élus au suffrage universel direct par un collège de grands électeurs représentant à 95% les communes. Le scrutin de dimanche constitue le troisième revers électoral de rang pour les socialistes au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes fin mai.
Dans la pratique, il ne devrait pas avoir de conséquence majeure, l'Assemblée nationale conservant la primauté sur le Sénat en cas de désaccord sur un texte législatif. Mais il constitue un mauvais signal pour le président François Hollande, au moment où Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, fait son retour en politique avec en ligne de mire la prochaine présidentielle de 2017.
LE WERWOLF
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Repéré par : Le Vieux Loup
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