(Trois-Rivières) Les premiers
bracelets de sécurité munis d'une puce électronique devraient faire leur
apparition à la cheville des nouveau-nés dès cette semaine au Centre
parents-enfants du Centre de santé et de services sociaux de
Trois-Rivières. Le centre en a fait l'achat au coût de 70 000 $ pour
trois ans, aidé par le Fonds Brandon-Turcotte de la Fondation régionale
pour la santé de Trois-Rivières, qui y est allé d'une contribution de 40
000$. L'achat de ces bracelets fera désormais partie du budget
récurrent du centre hospitalier.
Rappelons que cette petite merveille de technologie permettra de
signaler tout départ non planifié d'un bébé du centre parents enfants
et, dans les faits, d'éviter que ne se reproduise l'enlèvement d'un
nourrisson comme cela est survenu pour la première fois dans l'histoire
du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, en mai dernier, alors
que la petite Victoria était emportée sous un faux prétexte et ce sous
les yeux de sa mère, Mélissa McMahon, par une supposée infirmière,
Valérie Poulin Collins, qui quitta ensuite le centre hospitalier avec
l'enfant, à bord d'une voiture. La fillette fut retrouvée trois heures
plus tard grâce à la débrouillardise d'un groupe de jeunes et à une
alerte AMBER rapidement relayée sur les réseaux sociaux, avec photo de
la suspecte.
Il va sans dire que cet événement dramatique relayé partout au pays par
les médias et même à l'étranger, avait provoqué une révision des mesures
de sécurité au Centre parents enfants. Rapidement, l'idée d'un bracelet
électronique s'était imposée et avait été appuyée par les parents de la
petite Victoria. Mélissa McMahon et Simon Boisclair avaient assisté à
un point de presse CSSS de Trois-Rivières, annonçant les nouvelles
mesures et avaient applaudi la décision du centre hospitalier.
LE WERWOLF
Repéré par : Le Vieux Loup
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