« La violence policière est rationnellement produite et régulée par l’Etat
», telle est la thèse du nouveau livre de Mathieu Rigouste, La
domination policière, une violence industrielle. Trois ans après
L’ennemi intérieur, ce militant et chercheur en sciences sociales
analyse la transformation des violences policières dans les quartiers
populaires et leurs effets sociaux sur la vie quotidienne.
De l’Ennemi intérieur à ce livre, on a l’impression que l’ordre policier a été un sujet fort de votre travail. Comment en êtes-vous arrivé à ce livre ?
Je fabrique des outils pour démonter les mécanismes de la domination. Dans L’ennemi intérieur, j’avais étudié l’armée et son influence sur la société de contrôle, ce travail montrait comment les guerres coloniales ont fortement orienté la restructuration sécuritaire du capitalisme tout au long de la Ve République.
La manière dont la police s’approprie des personnels, des savoirs et
des pratiques, des techniques, des méthodes et des matériels formés par,
pour et dans l’expérience coloniale et militaire – ce que Michel
Foucault appelle les « effets de retour » – restait à
approfondir. Il semblait nécessaire de faire le point sur les
transformations de la police et de sa violence ces vingt dernières
années. Pas pour l’amour des livres mais pour renforcer les luttes.
Comment avez-vous circonscrit votre travail d’investigation et d’action ?
Je ne fais pas semblant d’écrire sur une société dont je ne ferais pas partie et que j’observerais depuis un extérieur introuvable. Je ne veux pas masquer le fait que toutes les méthodes et toutes les problématiques sont orientées par l’enquêteur, sa position dans la société et ses points de vue. Sous couvert de distance avec le terrain, de nombreuses études masquent nécessairement les privilèges et les connivences que le chercheur entretient avec la société.
Alors j’assume le fait que j’enquête depuis un endroit précis – les
territoires et les classes qui subissent quotidiennement et frontalement
la domination policière, puis je fournis ces éléments pour permettre de
critiquer mes résultats, pour les corriger et faire avancer notre
compréhension du phénomène. J’ai passé une trentaine d’années en
banlieue parisienne et une quinzaine d’années dans les mouvements
sociaux et militants. Je n’y ai pas fait ce que la sociologie appelle de « l’observation participante »,
j’appartiens à ce monde et j’y ai vécu de près les transformations de
la police. J’ai formulé des hypothèses en mettant en commun les mémoires
et les récits de nombreuses personnes subissant directement la
domination policière et de collectifs qui luttent sur ce terrain. J’ai
confronté ces hypothèses aux recherches universitaires sur la question, à
un corpus d’autobiographies de policiers, à des entretiens et des
récits de vie menés par d’autres chercheurs avec des policiers de
différents corps et différents statuts, à l’observation des blogs de
policiers et l’analyse des revues policières, de défense et de sécurité
ainsi qu’aux archives de mouvements de luttes contre la violence
policière. Du point de vue de l’action, je prends part aux luttes
populaires contre les systèmes de domination et d’oppression. Je ne
cherche pas à faire de la recherche engagée, il me semble qu’on ne peut
séparer l’action, l’enquête et la vie quotidienne. Que l’investigation
n’est pertinente que si elle est menée, au service des luttes et à
travers elles. Ce travail est d’ailleurs le fruit de réflexions
collectives et doit tout à celles et ceux qui combattent au quotidien.
Vous parlez presque d’une réactivation d’une guerre contre insurrectionnelle dans votre livre. Quels sont les contours de ce champ de bataille ?
J’observe moins une réactivation qu’un processus long où la guerre et
le contrôle, l’armée et la police, s’influencent réciproquement au
point de quasiment fusionner dans certaines situations. J’affirme que la
contre insurrection est la grammaire, la matrice, le programme
idéologique et technique qui propulse le système sécuritaire. Mais il
s’agit justement ici de bien voir comment s’opère la reformulation, la
traduction, l’hybridation de la contre insurrection à l’intérieur de la
société française. Il ne me viendrait pas à l’esprit d’expliquer que
nous vivons la même chose que la guerre d’Algérie ou que les
déploiements militaires en Irak.
Mais j’observe que nous faisons face, dans les enclaves ségréguées de
la société post-coloniale, à une forme de contre insurrection de basse
intensité, médiatique et policière. Le quadrillage militaire devient
occupation policière des quartiers (polices « de proximité »), les
commandos deviennent des unités d’intervention féroces (BAC…), l’action
et la guerre psychologique sont prises en charge par les médias
dominants, la propagande d’Etat récupère la figure de l’ennemi intérieur
« fellaga manipulé par Moscou » sous la forme de « l’islamo-gauchiste » ;
les camps, la torture et le système de disparition sont relayés par la
prison et la garde-à-vue, les brutalités et les meurtres policiers… Je
montre comment des armes, des techniques, des doctrines, des pratiques
issues de la contre insurrection coloniale et militaire, passent dans le
champ médiatique et policier, comment elles sont
réappropriées, ré-agencées redéployées pour maintenir l’ordre social,
économique et politique à l’intérieur de la métropole.
Est-ce que vous pouvez nous définir la « tactique de la tension » dont vous parlez abondamment dans votre livre ?
C’est justement cette forme de domination, régulée techniquement et rationnellement, qui puise dans les répertoires contre insurrectionnels, coloniaux et militaires, pour écraser les damnés intérieurs. C’est une référence aux mécaniques politiques qui permettent de contrôler la population en instrumentalisant la peur ou en fabriquant des ennemis de convenance. On parle souvent de « stratégie de la tension » pour désigner les « années de plomb » en Italie, dans les années 1970. L’Etat italien manipulait l’extrême droite, grâce aux services secrets, et lui faisait réaliser des attentats qu’il attribuait ensuite aux anarchistes, ce qui lui permettait de justifier la répression du mouvement ouvrier et l’écrasement des mouvements révolutionnaires. Les gestionnaires de cette stratégie étaient d’ailleurs fascinés par la méthode française de contre-insurrection.
Par « tactique de la tension », j’explique que cette technique
qui consiste à fabriquer des ennemis de convenance pour faciliter le
renforcement sécuritaire, est passée dans le domaine policier.
Techniquement, cette traduction s’opère depuis le prototype colonial et
militaire de la bataille d’Alger, en 1957. La Casbah avait alors été
enfermée et étranglée par des forces de quadrillage et d’occupation
militaro-policières, puis pénétrée, harcelée et terrorisée par l’envoi
d’unités spéciales à l’intérieur pour capturer, interroger et faire
disparaître les « meneurs ».
Harceler et agresser une population enfermée et étranglée, engendre
forcément beaucoup de tension. J’explique que ce schéma a été redéployé
sur les quartiers populaires, par l’alternance, aux manettes de l’Etat,
des fractions de gauche et de droite de la classe dirigeante, qui ont
multiplié les unités d’occupation et d’enfermement ainsi que les unités
d’intervention et de harcèlement dans les quartiers populaires.
Progressivement a ainsi été reformulée une technique d’enfermement et
d’agression combinée, supportée par des ressorts idéologiques très
proches de la contre-insurrection et qui tente de détruire la vie
sociale et les formes d’autonomie et d’insoumissions des « populations » ciblées.
L’impérialisme c’est un concept assez fort. Dans votre travail, ça semble une évidence car vous êtes dans cette rhétorique mais si on vous demandait de le définir, vous en parleriez comment ?
Ce n’est pas de la rhétorique, l’impérialisme est un stade de
développement du capitalisme et de l’Etat, qui arrive à un moment
déterminé dans l’histoire de la lutte des classes. Il s’agit d’un
rapport de domination à différentes vitesses et qui s’inscrit dans
l’espace : c’est le processus d’expansion d’un Etat-nation partant à la
conquête de territoires, de ressources et de populations en dehors de
ses frontières et mettant en place des formes de dominations et de
ségrégations basées sur la classe, le sexe et la race. Les géographes
radicaux anglo-saxons expliquent que nous sommes entrés dans une
nouvelle phase de développement de l’impérialisme qui ressemble très
étrangement à la phase d’accumulation primitive qui avait donné
naissance au capitalisme et qui fonctionne par la dépossession des
ressources, des territoires, des cultures et des formes de vie
autonomes.
Je tente de montrer que les campagnes de conquête menées par les grands Etats impérialistes dans le « monde Arabe »
(Irak, Afghanistan, Egypte, Syrie…) se combinent avec une dimension
intérieure sur leurs propres territoires : l’expansion des mégalopoles
urbaines (Grand Paris, Grand Toulouse, Nantes Métropole…). Cette
expansion est supportée directement par la tension policière et vise la
conquête puis la restructuration petite-bourgeoise des quartiers
populaires, le renforcement du socio-apartheid, l’industrialisation de
l’enfermement et la massification du néo-esclavage en prison. La police
est le fer de lance de cette croisade intérieure.
Qu’est-ce que vous pensez des BAC que vous définissez comme un symbole de l’ordre sécuritaire ? Le sociologue Didier Fassin évoque la possibilité d’une cohabitation tandis que Fabien Jobard se montre plus nuancé que vous également.
Ce n’est pas une question de nuances. La BAC est emblématique de l’oppression policière contemporaine, comme les CRS représentaient bien la répression en 1968. Mais je n’ai rien en particulier contre ces unités. Toute la police est chargée de maintenir l’ordre social, économique et politique. Et la police n’est pas la seule institution à assurer cette fonction.
On peut soutenir les collectifs de victimes qui demandent la
dissolution de la BAC comme à Millau, car c’est une manière offensive de
se rassembler, mais la dissoudre sans attaquer le monde qui la produit
ne changerait pas grand chose. Les agents seraient reclassés et de
nouvelles unités créées ou recomposées pour assurer l’encadrement des
misérables. Les BAC sont issues des polices coloniales en métropole et
restructurées autour d’un modèle « néolibéral » d’abattage intensif. Elles traduisent bien les restructurations contemporaines.
Vous dénoncez la militarisation du métier de policier mais vous passez sous silence le fait qu’elle s’est également accompagnée d’une professionnalisation et d’une meilleure formation des effectifs. Dans l’invention de la violence, Laurent Mucchielli dit qu’il y a un recul des violences policières depuis 30 ans.
Je ne dénonce pas, j’essaie d’expliquer les transformations en cours. Et je ne me situe pas dans ce débat. La violence n’est pas une quantité, il n’y en a pas plus ou moins. Les formes de coercition évoluent en fonction des situations à gouverner. Si la police se perfectionne effectivement dans le nivellement de la coercition et qu’elle ne tire plus – pour l’instant, en France – à balles réelles sur les mouvements ouvriers, le nombre de personnes tuées dans les quartiers populaires ne cesse d’augmenter. Quand je finissais ce livre, en septembre 2012, 12 personnes avaient été tuées en six mois, un taux record en augmentation constante.
Les armes « sub-létales » mutilent presque quotidiennement
dans les cités. Dans certains quartiers, perdre un œil devient une
menace quotidienne. Oui, les policiers sont mieux formés à contrôler les
pauvres pour éviter de provoquer des révoltes ingérables. Mais dans les
centres d’entraînement au maintien de l’ordre, c’est bien à la guerre
urbaine qu’on les prépare. On ne peut pas le comprendre si l’on regarde
du côté des policiers, qui essaient effectivement de tuer le moins
possible, qui ont peur aussi et pour qui la coercition est minoritaire
dans la journée ou dans une carrière. En regardant depuis la police, on
ne perçoit pas les effets réels du renforcement sécuritaire. En
l’occurrence, si l’on se place du côté de ceux qui le subissent, le
constat est différent. Dans les quartiers populaires, les prisons, et
les luttes sociales, la police gère un système de violence transversale
qui broie la vie des gens, hier comme aujourd’hui, et qui, loin de
rechercher à diminuer la violence, s’alimente et se ressource dans l’expérience coloniale et militaire.
Comment vous percevez Manuel Valls ?
Il incarne bien la gauche de gouvernement : quasiment les mêmes logiques et les mêmes pratiques que sous Sarkozy – car il s’agit toujours de soumettre et bannir les pauvres pour permettre au capitalisme de se restructurer – mais avec une propagande un peu plus subtile, un enrobage un peu plus soft et d’autant plus trompeur. Alors que sous Sarkozy, la figure de l’ennemi intérieur était récurrente, Valls se sent obligé de dire qu’il n’y a pas d’ennemi intérieur, tout en continuant à faire la même chose que ces prédécesseurs. Il ne fait aucun doute qu’il est conseillé par les mêmes personnes que Sarkozy ou Guéant, Alain Bauer parmi d’autres. Et la situation est toujours la même, les processus en cours continuent. Alors que la droite a tendance à réduire le nombre de policiers, à développer des unités féroces et à multiplier les technologies et les armements, la gauche conserve tout ça puis embauche et développe en particulier les unités d’occupation (« de proximité »). La succession de la gauche et de la droite aux manettes du gouvernement n’alterne pas les modèles mais les empile, elle assure la continuité de l’Etat et de son renforcement sécuritaire.
A la fin du livre, vous dites « organisons-nous », comment vous situez-vous politiquement ?
Du côté des opprimés, dans le camp qui veut en finir avec toutes les formes de domination. Je crois que seuls les premiers et premières concernés peuvent s’organiser pour abolir les systèmes d’oppression. Et qu’il faut tisser des alliances. J’essaye de mettre au centre de mon appareillage d’enquête les critiques et les constats des personnes qui subissent et qui luttent. Sous l’étiquette de « l’émeute », le pouvoir définit les révoltes populaires comme des sortes d’accès hystériques, des convulsions de violence sans raisons, mon travail consiste à les réinscrire dans la grande histoire des résistances à l’impérialisme. Je fais de l’enquête pour renforcer les luttes, pour décrire les mécaniques de l’oppression et cerner les rouages faibles.Ce système ne peut tenir sans la police et la prison. Je pense qu’il faut en changer, en finir avec une économie basée sur le pillage du monde au profit d’une minorité, et je crois qu’il faut pour cela rompre aussi avec les sociétés pyramidales, même celles où l’on choisit ses maîtres… Je crois que nous pouvons réussir à construire une société basée sur l’autogestion, l’entraide et le partage, sans chefs ni argent, où tout sera pour tous et où le peuple s’organisera par lui-même. La police passera alors pour une machine de domination archaïque.
Une vidéo très violente sur un homme sans défense et de plus un SDF. Personnes sensibles s'abstenir.
Choc Bavures Policières Aux États Unis S'ABSTENIR
Compilation de bavures policière aux États Unis, du jamais vue !!!
Hallucinant, choquant, marquant !!!
S'ABSTENIR - 16ans
Hallucinant, choquant, marquant !!!
S'ABSTENIR - 16ans
19S Paris - Violences policières contre les indignés - 139 blvd Saint-Germain
LES FAITS
Ce soir la marche des indignés se dirigeant vers Bruxelles, passait son troisième jour à Paris et empruntait le boulevard Saint-Germain, quand vers 21 heures sont arrivés plusieurs fourgons de la police nationale.
Rappelons puisque ceci n'est plus une évidence que la police est sensée servir le peuple et le protéger.
Or, sans aucun avertissement préalable et sans aucune raison, ils ont gazé avec des lacrymogènes les marcheurs qui évoluaient sur le trottoir et les ont dirigé vers le boulevard Saint-Germain, dans lequel ils les ont encerclé.
Ce soir la marche des indignés se dirigeant vers Bruxelles, passait son troisième jour à Paris et empruntait le boulevard Saint-Germain, quand vers 21 heures sont arrivés plusieurs fourgons de la police nationale.
Rappelons puisque ceci n'est plus une évidence que la police est sensée servir le peuple et le protéger.
Or, sans aucun avertissement préalable et sans aucune raison, ils ont gazé avec des lacrymogènes les marcheurs qui évoluaient sur le trottoir et les ont dirigé vers le boulevard Saint-Germain, dans lequel ils les ont encerclé.
Sous le prétexte d'un contrôle d'identité, ils les ont
gazé une seconde fois et ont utilisé la violence (coups de poings, de
pieds et insultes) sur les citoyens des différents pays présents
(Français, Espagnols, Grecs, Allemands, Anglais...).
Pour toute réponse sur la raison de cette interpellation violente de citoyens pacifiques dans leurs droits : "ce sont les ordres que nous avons reçu". Rappelons qu'un policier a le devoir de ne pas exécuter un ordre allant contre les lois françaises et européennes et de surcroît de dénoncer la personne donnant cet ordre et les agents qui l'exécute. Les citoyens utilisaient ici leur droit à la liberté d'expression et d'opinion et ne troublaient en aucun cas l'ordre public, puisqu'ils empruntaient les espaces réservés aux piétons.
Pour toute réponse sur la raison de cette interpellation violente de citoyens pacifiques dans leurs droits : "ce sont les ordres que nous avons reçu". Rappelons qu'un policier a le devoir de ne pas exécuter un ordre allant contre les lois françaises et européennes et de surcroît de dénoncer la personne donnant cet ordre et les agents qui l'exécute. Les citoyens utilisaient ici leur droit à la liberté d'expression et d'opinion et ne troublaient en aucun cas l'ordre public, puisqu'ils empruntaient les espaces réservés aux piétons.
Une personne a été gravement blessée, inconsciente lors de
son départ avec les pompiers et deux autres personnes plus légèrement
(l'une d'entre elle a eu une épaule déboitée), ils sont actuellement
hospitalisés.
Plusieurs personnes se sont opposées à l'interpellation en se plaçant devant les bus de CRS amenant les 80 indignés au commissariat de police pour le contrôle de leur identité. Ils ont également été violentés, mais cette fois-ci, de manière plus particulière. Maitrisés par la force, certains d'entre eux ont été éloignés de la vue des gens, derrière les fourgons de police, ils ont été insultés et ont reçu des gifles et des coups de pied de la part des CRS, les policiers ont rempli leurs gants de gaz lacrymogène et les leur ont passé sur le visage, leur mettant au passage des doigts dans les yeux, pour enfin les embarquer dans un fourgon, qu'ils avaient au préalable également rempli de gaz lacrymogène.
Finalement les trois quart des personnes ont été relâchées rapidement, puisque aucun chef d'inculpation concret n'existait, les derniers interpellés ont été relaché entre 1h et 2h du matin.
Plusieurs personnes se sont opposées à l'interpellation en se plaçant devant les bus de CRS amenant les 80 indignés au commissariat de police pour le contrôle de leur identité. Ils ont également été violentés, mais cette fois-ci, de manière plus particulière. Maitrisés par la force, certains d'entre eux ont été éloignés de la vue des gens, derrière les fourgons de police, ils ont été insultés et ont reçu des gifles et des coups de pied de la part des CRS, les policiers ont rempli leurs gants de gaz lacrymogène et les leur ont passé sur le visage, leur mettant au passage des doigts dans les yeux, pour enfin les embarquer dans un fourgon, qu'ils avaient au préalable également rempli de gaz lacrymogène.
Finalement les trois quart des personnes ont été relâchées rapidement, puisque aucun chef d'inculpation concret n'existait, les derniers interpellés ont été relaché entre 1h et 2h du matin.
Cette interpellation est symbolique de la dictature dans
laquelle nous vivons et est très grave. C'est la manière que le
gouvernement français utilise pour accueillir ses confrères européens et
pour répondre à leur aspiration d'une démocratie participative et
horizontale.
Chaque jour nous vivons l'oppression et la répression de cette société oligarchique. C'est une urgence de se soulever pour reprendre nos droits. C'est même un devoir. Nous voulons reconstruire ce monde que nos dirigeant détruisent jour après jour. Mais nous ne pourrons le faire qu'avec vous et votre parole. Un peuple uni va de l'avant.
La résistance est en marche, rejoignez-nous.
Chaque jour nous vivons l'oppression et la répression de cette société oligarchique. C'est une urgence de se soulever pour reprendre nos droits. C'est même un devoir. Nous voulons reconstruire ce monde que nos dirigeant détruisent jour après jour. Mais nous ne pourrons le faire qu'avec vous et votre parole. Un peuple uni va de l'avant.
La résistance est en marche, rejoignez-nous.
Propos recueillis par David Doucet et Jean-Marie DurandMathieu Rigouste, La domination policière, une violence industrielle, La Fabrique, 258 pages, 15 euros.
LE WERWOLF
Les Inrocks :: Lien
Repéré par : Le Vieux Loup
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