(Québec) Un enfant de trois ans a été transporté d'urgence à l'hôpital, dimanche soir, après avoir avalé une quantité inconnue de GHB, communément appelé la drogue du viol. Il était inconscient et en détresse respiratoire à l'arrivée des policiers.
Selon nos informations, l'enfant serait tombé de lui-même sur le
stupéfiant et en aurait ingurgité une quantité qui reste à déterminer.
Un appel d'urgence a ensuite été fait aux alentours de 18h30 aux ambulanciers. Selon les informations préliminaires reçues par les secours, l'enfant ne présentait «aucun symptôme prioritaire» au moment de l'appel. Mais à l'arrivée des policiers, il était inconscient.
«Son état s'est amélioré durant le transport vers l'hôpital», a cependant précisé Pascal Degrasse, lieutenant au Service de police de la Ville de Québec. Aucune autre information n'avait filtré sur son état de santé plus de trois heures après l'ingestion.
Le tragique évènement s'est produit chez une tante de l'enfant, une résidente de Val-Bélair. Elle a été arrêtée pour possession de stupéfiants et de négligence criminelle. Le père du bout de chou était aussi sur les lieux et s'est fait passé les menottes pour des motifs qui demeurent à élucider. Selon nos sources, des accusations de négligence criminelle et d'abandon d'enfant pourraient faire surface. Les policiers ne pouvaient dire si les adultes présents étaient intoxiqués par quelque substance que ce soit.
Les enquêteurs ont passé une bonne partie de la soirée dans la résidence où s'est produit le drame. «C'est officiellement une scène de crime», a-t-on indiqué au Soleil. Le bâtiment, sans adresse civique, est situé dans une zone commerciale.
Pour accélérer le transport en ambulance, les autorités ont fait fermer certaines entrées de l'autoroute Henri-IV.
Au moment d'écrire ces lignes, il était toujours impossible de dire si l'enfant était hors de danger.
Un appel d'urgence a ensuite été fait aux alentours de 18h30 aux ambulanciers. Selon les informations préliminaires reçues par les secours, l'enfant ne présentait «aucun symptôme prioritaire» au moment de l'appel. Mais à l'arrivée des policiers, il était inconscient.
«Son état s'est amélioré durant le transport vers l'hôpital», a cependant précisé Pascal Degrasse, lieutenant au Service de police de la Ville de Québec. Aucune autre information n'avait filtré sur son état de santé plus de trois heures après l'ingestion.
Le tragique évènement s'est produit chez une tante de l'enfant, une résidente de Val-Bélair. Elle a été arrêtée pour possession de stupéfiants et de négligence criminelle. Le père du bout de chou était aussi sur les lieux et s'est fait passé les menottes pour des motifs qui demeurent à élucider. Selon nos sources, des accusations de négligence criminelle et d'abandon d'enfant pourraient faire surface. Les policiers ne pouvaient dire si les adultes présents étaient intoxiqués par quelque substance que ce soit.
Les enquêteurs ont passé une bonne partie de la soirée dans la résidence où s'est produit le drame. «C'est officiellement une scène de crime», a-t-on indiqué au Soleil. Le bâtiment, sans adresse civique, est situé dans une zone commerciale.
Pour accélérer le transport en ambulance, les autorités ont fait fermer certaines entrées de l'autoroute Henri-IV.
Au moment d'écrire ces lignes, il était toujours impossible de dire si l'enfant était hors de danger.
Une drogue sournoise
Même si le GHB est connu du grand public comme la drogue du viol,
bon nombre de ses utilisateurs en font simplement usage à des fins
«récréatives», fait remarquer Jessica Turmel, du Groupe de recherche et
d'intervention psychosociale (GRIP).
La plupart du temps, les utilisateurs du GHB la consomment de leur plein
gré et pas nécessairement dans un contexte festif, comme les raves,
ajoute-t-elle.
«Le GHB ressemble beaucoup à l'alcool dans ses effets. La respiration et
les battements du coeur vont diminuer, par exemple. Mais la grosse
différence est que pour avoir des effets intenses, il ne faut que
quelques gouttes de GHB, contrairement à une grande quantité d'alcool», a
expliqué Mme Turmel, lors d'une entrevue avec La Presse Canadienne
dimanche soir.
Selon Mme Turmel, une goutte de trop peut provoquer une surdose et même
un décès. Elle ajoute que cette drogue est très accessible sur le
marché, car elle est facile à fabriquer et disponible à faible coût.
Le GHB est par ailleurs une drogue qui n'a pas de couleur, qui n'a pas
d'odeur et qui n'a presque pas de goût. Il est donc facile de la
méprendre pour un liquide qui n'aurait pas ses effets.
Jessica Turmel suggère donc à ceux qui en ont en leur possession
d'ajouter du colorant à la drogue ou encore d'identifier clairement son
contenant pour qu'en aucun cas elle ne soit consommée par inadvertance.
Le GRIP estime que davantage devrait être fait pour publiciser les
effets et les risques liés à la consommation de telles drogues.
L'organisme s'attriste aussi du peu de données accessibles pour
connaître le profil complet de ses utilisateurs et leur nombre dans la
population.
Avec la Presse Canadienne
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