mercredi 10 septembre 2014

« Arkhaïm, svastika city »




Chose bizarre mais pourtant vraie : à chaque fois qu’il est question des cultures anciennes qui peuplèrent les steppes russes, la communauté internationale d’historiens se tait ou fait semblant d’ignorer la portée de ces civilisations qui très souvent étaient autrement plus importantes par rapport aux peuplades qui donnèrent naissance aux nations européennes.



Lorsque je dis « importantes » je ne raisonne pas en termes de suprématie ou idée de domination mais uniquement en quantité numérique d’habitants d’une telle ou telle cité laissée à l’abandon ou des prouesses techniques dont ses habitants se révélèrent capables. Ainsi il en fut, par exemple, de la cité d’Arkhaïm, découverte par les géologues russes au tréfonds des étendues méridionales russes jouxtant le Kazakhstan, au Sud de l’Oural, dans la région de Sverdlovsk. 

Une fois l’emplacement de la cité découvert, on a essayé d’en établir l’âge pour statuer que ce haut place de culture était habité il y a plus de 3 millénaires à partir d’aujourd’hui. Pour donner une échelle de grandeur, c’était aux temps où les Juifs furent gouvernés par le roi Salomon et où la civilisation romaine en était encore à ses premiers balbutiements. 

De façon incompréhensible les habitants de la cité qui revêtit des formes parfaitement géométriques d’une croix gammée aux bras arrondis avec un boyau central et des murs d’une épaisseur spectaculaire, savaient travailler le métal. Ils utilisaient des outils et des fours pour extraire le fer et fabriquer de l’acier. Chaque appartement avait le dos tourné au mur et la porte de sortie en direction du centre de la cité. La superficie moyenne de ces lieux d’habitation étaient en moyenne d’une centaine de mètres, voire un peu plus – espace parfaitement raisonnable pour une famille de nos jours. On ne comprend toujours pas pourquoi les fourneaux étaient retrouvés dans chaque habitacle. Les habitants n’ont pas aménagé un centre sidérurgique à part mais avaient l’air de travailler le métal dans des ateliers privés où il était en plus produit.

Encore un détail qui ne colle pas : aucun débris, même celui d’un pot cassé n’a été découvert ! Pas de tessons de détails, ni d’ordures ménagères qui aidèrent tant les archéologues de Paris lorsqu’ils ont mis à l’étude les puits d’ordure à côté de l’emplacement du château de Louvre moyenâgeux. Espace propret, inhabité, comme si les anciens occupants de la cité en avaient balayé les rues avant de prendre la poudre d’escampette. La phrase « Nous ne comprenons pas ! » fuse de toutes parts au sein de la communauté scientifique. Ce lieu d’habitation ou peut-être de culte tranche avec les habitudes alimentaires et ménagères de cette époque reculée dans le temps.

Portant certaines conclusions incontestables furent tirées de l’étude d’Arkhaïm. On sait maintenant que les anciens habitants de l’Oural du Sud savaient travailler le fer, la bronze et l’acier et ce à une époque où l’on croyait retrouver dans la région juste des chasseurs munis de haches de pierre ! Ils avaient aussi toutes les notions d’une architecture régulière, orientée par rapport au ciel étoilé (la cité, telle un Stonehendge, est tournée en direction de l’étoile de Sirius la visant par le haut de la croix gammée qui en est la forme. Les murs de plusieurs enceintes – extérieure et intérieure - épousent une forme géométriquement parfaites, impossible pour les habitations de l’époque. La disparition des habitants est un fait autrement plus étonnant puisqu’aucune trace de confrontation armée n’a été révélée.

Quoi qu’il en soit cette bourgade en forme de svastika témoigne de la présence des civilisations hautement avancées sur les plaines de la Russie. Comme quoi la lumière ne vient pas forcément de l’Europe.




LE WERWOLF



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Repéré par : Le Vieux Loup

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