Chose bizarre mais pourtant vraie : à chaque fois qu’il est question des cultures anciennes qui peuplèrent les steppes russes, la communauté internationale d’historiens se tait ou fait semblant d’ignorer la portée de ces civilisations qui très souvent étaient autrement plus importantes par rapport aux peuplades qui donnèrent naissance aux nations européennes.
Lorsque je dis « importantes » je ne raisonne pas en
termes de suprématie ou idée de domination mais uniquement en quantité
numérique d’habitants d’une telle ou telle cité laissée à l’abandon ou
des prouesses techniques dont ses habitants se révélèrent capables.
Ainsi il en fut, par exemple, de la cité d’Arkhaïm, découverte par les
géologues russes au tréfonds des étendues méridionales russes jouxtant
le Kazakhstan, au Sud de l’Oural, dans la région de Sverdlovsk.
Une fois
l’emplacement de la cité découvert, on a essayé d’en établir l’âge pour
statuer que ce haut place de culture était habité il y a plus de 3
millénaires à partir d’aujourd’hui. Pour donner une échelle de grandeur,
c’était aux temps où les Juifs furent gouvernés par le roi Salomon et
où la civilisation romaine en était encore à ses premiers balbutiements.
De façon incompréhensible les habitants de la cité qui revêtit des
formes parfaitement géométriques d’une croix gammée aux bras arrondis
avec un boyau central et des murs d’une épaisseur spectaculaire,
savaient travailler le métal. Ils utilisaient des outils et des fours
pour extraire le fer et fabriquer de l’acier. Chaque appartement avait
le dos tourné au mur et la porte de sortie en direction du centre de la
cité. La superficie moyenne de ces lieux d’habitation étaient en moyenne
d’une centaine de mètres, voire un peu plus – espace parfaitement
raisonnable pour une famille de nos jours. On ne comprend toujours pas
pourquoi les fourneaux étaient retrouvés dans chaque habitacle. Les
habitants n’ont pas aménagé un centre sidérurgique à part mais avaient
l’air de travailler le métal dans des ateliers privés où il était en
plus produit.
Encore un détail qui ne colle pas : aucun
débris, même celui d’un pot cassé n’a été découvert ! Pas de tessons de
détails, ni d’ordures ménagères qui aidèrent tant les archéologues de
Paris lorsqu’ils ont mis à l’étude les puits d’ordure à côté de
l’emplacement du château de Louvre moyenâgeux. Espace propret, inhabité,
comme si les anciens occupants de la cité en avaient balayé les rues
avant de prendre la poudre d’escampette. La phrase « Nous ne comprenons
pas ! » fuse de toutes parts au sein de la communauté scientifique. Ce
lieu d’habitation ou peut-être de culte tranche avec les habitudes
alimentaires et ménagères de cette époque reculée dans le temps.
Portant
certaines conclusions incontestables furent tirées de l’étude
d’Arkhaïm. On sait maintenant que les anciens habitants de l’Oural du
Sud savaient travailler le fer, la bronze et l’acier et ce à une époque
où l’on croyait retrouver dans la région juste des chasseurs munis de
haches de pierre ! Ils avaient aussi toutes les notions d’une
architecture régulière, orientée par rapport au ciel étoilé (la cité,
telle un Stonehendge, est tournée en direction de l’étoile de Sirius la
visant par le haut de la croix gammée qui en est la forme. Les murs de
plusieurs enceintes – extérieure et intérieure - épousent une forme
géométriquement parfaites, impossible pour les habitations de l’époque.
La disparition des habitants est un fait autrement plus étonnant
puisqu’aucune trace de confrontation armée n’a été révélée.
Quoi
qu’il en soit cette bourgade en forme de svastika témoigne de la
présence des civilisations hautement avancées sur les plaines de la
Russie. Comme quoi la lumière ne vient pas forcément de l’Europe.


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