Jean-Marie Pire, chef du protocole de la ville de Bruxelles, ne sera
finalement pas licencié. Il conservera son emploi, avec grade et salaire
garantis, au sein de son service mais il n'en sera tout simplement plus
le responsable.
Difficile d'imaginer sanction plus légère pour une action aussi grave.
Les débats ont été tout naturellement menés à huit clos ce lundi 8 septembre lors du conseil communal de la ville et la nouvelle est passée relativement inaperçue dans les quelques médias qui ont daigné relayer l'information. Et on comprend pourquoi. Même le vaillant bourgmestre socialiste de la ville de Bruxelles Yvan Mayeur n'a osé réagir officiellement face à cet événement, ni à nos emails d'ailleurs.
Celui qui s'est arrogé le droit de faire justice il y a près d'un mois dans le centre de Bruxelles, en arrachant le niqab d'une musulmane qatarie en visite, reçoit donc une simple tape sur la main pour ce qui est un geste d'une portée extrêmement grave.
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir."
La célèbre citation de La Fontaine n'est que trop pertinente pour la situation actuelle.
On se rappellera en effet qu'il y a un peu plus d'une année, un Belge converti à l'islam, employé à la ville de Bruxelles, a été licencié parce qu'il a refusé de serrer la main de son échevine de tutelle, Karine Lalieux.
On se rappellera aussi à l'époque la très belle unanimité au conseil communal pour décider de renvoyer l'agent communal, ainsi que celle de la presse pour dénoncer l'extrémiste musulman. Même le centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme avait reconnu que la ville de Bruxelles avait pris la bonne décision.
Son tort avait été qu'il refusait de serrer la main d'une femme par application stricte des préceptes religieux. Rien de plus ne lui était reproché.
Pourtant aujourd'hui, dans le cas de Jean-Marie Pire, les fait reprochés sont considérablement plus graves et même pénalement répréhensibles. Pénalement dans le sens originel du terme c'est-à-dire "mettant en danger les fondements de la vie en société". Il s'agit de violence envers les femmes, de racisme contre les musulmans et d'application de sa propre justice, avec circonstance aggravante que Jean-Marie Pire fait partie de la fonction publique.
Et là, rien. Nada.
Où sont les motivations du conseil communal pour justifier une telle décision ?
Où est le chef de l'exécutif communal, notre cher ami Yvan Mayeur ?
Où est la presse pour condamner cette atteinte au vivre ensemble, à l'intégrité de ce même vivre ensemble et au respect les uns des autres ?
Où est le centre pour l'égalité des chances ?
Où est Karine Lalieux, le machin mi-homme mi-femme, qui défend d'habitude avec une telle énergie le droit des femmes ?
Ils ne sont nulle part. Partis sans laisser d'adresse.
Car quand il s'agit de musulmans, cette lie de la population belge, ces rats d'égoût, qui s'en soucie ? Tout au plus les tolère-t-on par pur humanisme, comme on tolère des cloportes ici et là dans les recoins les plus humides de nos habitations, mais à condition qu'ils restent les plus discrets possibles.
Oyez, oyez, citoyens ! Le conseil communal de la ville de Bruxelles vient d'autoriser officiellement et explicitement le début de la chasse au musulman dans les rues de la ville.
Graissez vos fusils, sortez vos chiens de leur niche et attrapez les packs de bière au frigo: il va y a voir de l'action et de la viande au menu des prochaines soirées !
Il y a une autre viande là, bien visible, en train de se décomposer et d'empester l'atmosphère, et pourtant très peu la remarquent.
Cette viande, c'est la Belgique du vivre ensemble, la Belgique fraternelle et accueillante, la Belgique qui ne souciait pas de savoir qui je suis mais seulement ce que je fais ... la Belgique de mon enfance, celle qui me rendait fier d'affirmer partout haut et fort "Je suis Belge".
Il faut croire que rien n'est destiné à exister éternellement.
Difficile d'imaginer sanction plus légère pour une action aussi grave.
Les débats ont été tout naturellement menés à huit clos ce lundi 8 septembre lors du conseil communal de la ville et la nouvelle est passée relativement inaperçue dans les quelques médias qui ont daigné relayer l'information. Et on comprend pourquoi. Même le vaillant bourgmestre socialiste de la ville de Bruxelles Yvan Mayeur n'a osé réagir officiellement face à cet événement, ni à nos emails d'ailleurs.
Celui qui s'est arrogé le droit de faire justice il y a près d'un mois dans le centre de Bruxelles, en arrachant le niqab d'une musulmane qatarie en visite, reçoit donc une simple tape sur la main pour ce qui est un geste d'une portée extrêmement grave.
"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir."
La célèbre citation de La Fontaine n'est que trop pertinente pour la situation actuelle.
On se rappellera en effet qu'il y a un peu plus d'une année, un Belge converti à l'islam, employé à la ville de Bruxelles, a été licencié parce qu'il a refusé de serrer la main de son échevine de tutelle, Karine Lalieux.
On se rappellera aussi à l'époque la très belle unanimité au conseil communal pour décider de renvoyer l'agent communal, ainsi que celle de la presse pour dénoncer l'extrémiste musulman. Même le centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme avait reconnu que la ville de Bruxelles avait pris la bonne décision.
Son tort avait été qu'il refusait de serrer la main d'une femme par application stricte des préceptes religieux. Rien de plus ne lui était reproché.
Pourtant aujourd'hui, dans le cas de Jean-Marie Pire, les fait reprochés sont considérablement plus graves et même pénalement répréhensibles. Pénalement dans le sens originel du terme c'est-à-dire "mettant en danger les fondements de la vie en société". Il s'agit de violence envers les femmes, de racisme contre les musulmans et d'application de sa propre justice, avec circonstance aggravante que Jean-Marie Pire fait partie de la fonction publique.
Et là, rien. Nada.
Où sont les motivations du conseil communal pour justifier une telle décision ?
Où est le chef de l'exécutif communal, notre cher ami Yvan Mayeur ?
Où est la presse pour condamner cette atteinte au vivre ensemble, à l'intégrité de ce même vivre ensemble et au respect les uns des autres ?
Où est le centre pour l'égalité des chances ?
Où est Karine Lalieux, le machin mi-homme mi-femme, qui défend d'habitude avec une telle énergie le droit des femmes ?
Ils ne sont nulle part. Partis sans laisser d'adresse.
Car quand il s'agit de musulmans, cette lie de la population belge, ces rats d'égoût, qui s'en soucie ? Tout au plus les tolère-t-on par pur humanisme, comme on tolère des cloportes ici et là dans les recoins les plus humides de nos habitations, mais à condition qu'ils restent les plus discrets possibles.
Oyez, oyez, citoyens ! Le conseil communal de la ville de Bruxelles vient d'autoriser officiellement et explicitement le début de la chasse au musulman dans les rues de la ville.
Graissez vos fusils, sortez vos chiens de leur niche et attrapez les packs de bière au frigo: il va y a voir de l'action et de la viande au menu des prochaines soirées !
Il y a une autre viande là, bien visible, en train de se décomposer et d'empester l'atmosphère, et pourtant très peu la remarquent.
Cette viande, c'est la Belgique du vivre ensemble, la Belgique fraternelle et accueillante, la Belgique qui ne souciait pas de savoir qui je suis mais seulement ce que je fais ... la Belgique de mon enfance, celle qui me rendait fier d'affirmer partout haut et fort "Je suis Belge".
Il faut croire que rien n'est destiné à exister éternellement.
LE WERWOLF
Alter Info :: Lien
Repéré par : Le Vieux Loup


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